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 Sweet dreams are made of this [Harvey]

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Gia S. Williams
Gia S. Williams
Citizens

Date d'inscription : 05/10/2012
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MessageSujet: Sweet dreams are made of this [Harvey]   Sweet dreams are made of this [Harvey] EmptyLun 22 Oct - 9:34


Harvey & Gia
Sweet dreams are made of this.


    On s’active les filles, lever de rideau dans cinq minutes !!!

    Le bruit est affolant dans les loges où les jeunes femmes légèrement vêtues courent dans tous les sens. Les plumes et les froufrous faisaient un bruissement assourdissant, on se serait cru dans un poulailler. A la différence de l’odeur. Celle qui planait dans la pièce était sucrée, sensuelle. Elle aurait fait tourner la tête de n’importe quel homme qui serait entré dans la pièce. Le seul homme présent était l’homme de main d’Eric qui gérait les menus désagréments et les imprévus qui pouvaient éventuellement survenir et gâcher le spectacle. Les femmes présentes appartiennent uniquement aux plus belles. Et leurs spectateurs n'ont le droit que de les regarder danser. Paradoxal ? Sûrement. La tension est palpable dans la salle de spectacle. Les hommes frémissent devant les femmes qui semblent d’une beauté irréelle et le danger de perdition qu’elles représentent. Jouer avec le feu a toujours été une caractéristique humaine. Frôler la limite, voir jusqu’où on peut aller. Les dérapages sont monnaie courante dans le club. Flirt et sexe interdits. En théorie. En pratique, c’est bien différent. Et puis, les femmes sont si naïves. Vous demanderiez à des loups de rester stoïques face à la présence d’agneaux tendres et savoureux ? Impossible.

    Les femmes se pressent donc, l’une cherchant ses bas, l’autre son porte-jarretelle. Rouge à lèvre, fard à paupière et blush. Les coiffures relevées mettent en valeur la nuque et la gorge. Les décolletés sont affolants et les soutiens-gorge pigeonnants. Les bas résilles et les chaussures à talons poussent le regard à glisser sur des jambes parfaitement galbées. Le gros des femmes présentent s’engouffrent par la porte des loges en direction de la scène. Le calme se fait dans la pièce. Il paraît à présent anormal et fantasque. Comme si on avait perdu l’audition. Etrange. Une femme est assise devant une causeuse et se maquille tranquillement, avec application. Son visage est d’une beauté rare. Elle semble empreinte d’une tristesse qui ne la quitte jamais. Mélancolique. Mais on perçoit également un danger latent, inexplicable. Sa fragile apparence est bien loin de ses capacités réelles. Broyer des coeurs et déchiqueter des sentiments à vif. On ne penserait pas qu’elle est tant cruelle à la voir ainsi. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Grossière erreur. L’humain mâle est gouverné par ses hormones. Et c’est ce qui le perd, toujours. Gia, car c’est son nom, applique du rouge carmin sur ses lèvres qui dissimulent à peine ses dents blanches parfaitement alignées. Son esprit est cependant ailleurs, ses gestes automatiques. Elle repense à Adam qu’elle n’a pas revu depuis des années. Elle frissonne à cette pensée. Elle a aimé une fois, durant sa vie. Et elle l’a regretté. Elle a souffert milles maux de s’être attaché à un homme. Alors, lorsqu'elle a été trahi, elle a fui, et s'est juré de ne plus jamais s'attacher à quiconque.

    Elle ne veut plus perdre qui que ce soit. Elle devrait être rassurée, non ? Etre seule, c'est le meilleur remède, non ? Et pourtant, Gia a peur. On ne sait jamais. Elle ne croit pas à l’amour immortel. Même si un homme ressent la même chose qu’elle, il ira forcément voir ailleurs un jour. C’est certain. Et elle ne pourra le supporter. Alors, autant fuir. Ne pas le retrouver. Elle espère autant qu’elle craint l’instant où son coeur se brisera pour un inconnu. Car quelque chose lui dit que cela arrivera à nouveau.

    Ca va être à toi dans dix minutes, ma belle. Tiens-toi prête !

    Elle sursaute lorsque le gérant la rappelle à la réalité. Elle se contente d’un hochement de tête. Elle se lève et se saisit de sa tenue de scène. Un body transparent, mettant en valeur ses formes. Elle enfile lentement ses bas et ses chaussures de scène. Relevant sa tignasse brune, elle dégage sa nuque. Comme toujours, elle repartira ce soir avec un homme à mener dans son lit, ce qui la soulagera, temporairement de ce vide qu’elle ressent. Soudain, elle entend le signal qui lui indique qu’elle doit entrer en scène. Elle se lève et sort de la pièce. Passant dans les couloirs qui l’emmènent à l’arrière de la scène, elle est dans l’ombre. La tension est palpable dans le public. Gia commence à avoir pas mal de succès. Elle entre en scène discrètement, tandis que l’obscurité la recouvre et la dissimule aux regards des spectateurs. Et soudain, la musique retentit.


    La lumière chaude et sensuelle s’allume et se focalise sur elle. Gia se retourne, un léger sourire illuminant son visage. Le silence est total dans la salle. La musique est lente, sensuelle, les premières notes sont lascives et Gia laisse son corps onduler lentement au rythme du chant. Lorsque les basses s’ajoutent, les gants qu’elle a pris soin d’enfiler, glissent le long de ses bras et elle les envois dans le public. La musique s’énerve. Le corps de la jeune femme semble bouger de lui-même, animé par la mélodie, mû d’une volonté propre. Elle se cambre, son bassin ondule, sa tenue moulante ne cachant rien des formes voluptueuses de son corps. Sa chorégraphie est un appel vibrant à l’étreinte. La puissance de la voix du chanteur l’enveloppe, la caresse. La lumière évolue en même temps que sa danse, dévoilant certaines zones de son corps et mettant dans l’ombre d’autres. Gia aime ces moments où elle se sent seule avec la musique. Désirable et désirée. Mais menant la danse. Elle ne connaît personne dans cette salle, n’est attaché à aucun homme. C’est elle qui dirige et gère. Elle pourrait presque perçevoir clairement les battements de cœur affolés des spectateurs, le sang qui bat dans leurs tempes et dans des zones de leurs corps beaucoup moins avouables. Les dernières notes meurent et Gia s’arrête en même temps qu’elles dans une pose lascive et offerte. Le silence se rompt soudain et la foule se lève en hurlant. Des roses tombent sur la scène. Elle salue. La lumière de la salle se rallume. Elle parcoure son regard sur la salle. C’est souvent ainsi qu’elle fait, adressant un signe de la main à un homme qui lui paraît plus appétissant que les autres, et l’invitant à la rejoindre dans sa loge.

    Mais ce soir… elle sent une présence. Une présence qui provoque une accélération brutale de son cœur. Il est là… Elle connaît cette sensation. Elle la reconnaîtrait entre milles. Où est-il. Son regard parcoure la salle, cherchant éperdument celui qui risque de lui faire oublier ses belles promesses. Elle distingue vaguement une forme au fond de la salle.Mais elle ne parvient pas à distinguer son visage. Quand la lumière éclaire la foule, son regard se pose sur un brun ténébreux qui l'observe. Interdite, hagard, elle quitte la scène sans même désigner d'elu pour la nuit. Lorsqu’elle retourne dans les loges, elles sont désertes. Les filles sont rentrées chez elle, Gia était la dernière de la soirée. Gia s’assoit, l’esprit brouillé. Alors ainsi, elle peut encore ressentir cela ? C'est ridicule. Elle n'a fait qu'apercevoir un homme qu'elle a trouvé à son goût, voila tout. Elle ne croît pas au coup de foudre. Elle ne croit pas plus à l'amour. Elle secoue la tête. Elle s’était promis de ne pas rechuter. Et il suffit d'une présence pour lui faire perdre ses esprits. Elle est pitoyable.

    Soudain, elle entend la porte s’ouvrir. Elle s’attend à ce que le gérant vienne la féliciter. Mais c’est le silence qui accompagne la fermeture de la porte. Gia relève la tête et regarde dans le miroir qui est face à elle. Sa gorge se serre et son cœur pourtant mort semble vouloir sortir de sa poitrine. Elle murmure :

    Que faites-vous là ? Il s'agit des loges des danseuses, monsieur, je vous prierai de sortir.

    Dans la glace, elle dévisage l'inconnu au regard de braise. Et si ce soir, c'était lui l'élu ? Ne serait-ce que pour prouver qu'elle en a fini avec ces attachements puérils ?
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Harvey J. Flynn
Harvey J. Flynn
Government

Date d'inscription : 01/09/2012
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this [Harvey]   Sweet dreams are made of this [Harvey] EmptyVen 26 Oct - 15:08

Sweet dreams are made of this [Harvey] Tumblr_m7vvaukCXb1rogb13o2_250
Je n'ai jamais eut besoin de me rendre dans des cabarets ou clubs de strip tease pour satisfaire mes besoins. Il me suffit généralement de passer une dizaine de minutes dans un bar ou un restaurant quelconque pour trouver quelqu'un à ramener dans mon lit. Ca va vite. J'aime ça. Je ne sais pas combien de filles se sont succédées dans mon appartement, mais si je devais les dénombrer ça m'en ferait un sacré paquet.

Bien droit devant ma glace, je défais le nœud de ma cravate et passe la main dans mes cheveux. De souples mèches brunes encadrent mon visage et je souris d'un air pleinement satisfait. Il fait déjà nuit dehors et je vois les lumières de la ville scintiller derrière ma baie vitrée. C'est beau Détroit, la nuit. Vu de chez moi en tout cas.
J'allume un cigarette et me laisse tomber sur mon canapé, un bras sous la nuque. Je ne sais que faire de ma soirée. Bien sûr les invitations se sont faites nombreuses cette après midi : un dîner avec ma sœur, quelques fêtes et cocktails, mais rien ne me tente. L'idée d'écouter Lydia plus d'une heure me tord l'estomac et je reconnais que l'idée de voir du monde ne me tente pas plus que ça.
Blasé j'expire un long nuage de fumée blanche. Mon portable vibre et je le laisse sonner. Sûrement ma sœur. D'une main j'attrape la télécommande posée sur ma table de séjour et allume d'un clique un large écran plan accroché au mur face à moi. Le logo des Animals clignote et une rediffusion de l'annonce apparaît. Le visage candide de la présentatrice me fait étrangement rire et une bouffée de fierté m'envahit. Je me lève et file à la salle de bain me passer un peu d'eau sur le visage. Il fait chaud ce soir. Un peu trop à mon goût. J'ai envie de sortir un peu, j’étouffe. La journée a été dure, comme toutes les autres depuis le lancement des Jeux. Je n'imaginais pas que ma création provoquerait autant d'agitation !

Attrapant les clés de ma voiture de sport, je m'élance dans les escaliers et dévale les trois étages me séparant du garage comme si ma vie en dépendait. Si vous vous posez la question, oui, mon appartement est muni d'un ascenseur et non, je n'aime pas particulièrement l'emprunter. Il met des heures à arriver et représente pour cette distance une terrible perte de temps.

Je roule vite, un peu trop sans doute, sans destination précise. Dépassant plusieurs bâtiments, je m'arrête enfin devant un établissement que je ne connais que trop bien pour l'avoir longuement fréquenté avec certains de mes amis. J'entre. Une odeur étouffante me fait tourner la tête et un sourire extatique se dessine sur mes lèvres alors que je lève les yeux vers les filles dansant à côté de moi. Et soudain elle rentre. Son ombre s'invite sur scène et bientôt ses jambes, sa robe et enfin son visage. De grands yeux, une chevelure sombre retenue sur sa nuque. Les danseuses perdent alors toute importance, seule elle compte. Elle et sa bouche carmin.
Je regarde son show les doigts serrés autour d'une coupe de champagne et demande à une danseuse le chemin de sa loge, à cette brune qui évolue devant mes yeux. Elle m'indique un chemin et j'attends patiemment que l'autre disparaisse pour la suivre.

Des parfums de femmes, des vêtements de femmes, des danseuses. Je dépose ma coupe sur la première table que je vois et m'engouffre dans la loge. Elle est assise. Elle me regarde dans la glace et j'affiche un sourire confiant, plein d'assurance. Elle parle, sa voix est agréable et je la sens méfiante, partagée. Esquivant quelques pas, je m'approche et pose mes mains sur le dossier de sa chaise, effleurant son épaule au passage.

"Très jolie, la danse."

Mon regard glisse sur son visage, sa bouche, sa nuque puis sa poitrine.

"Je voulais juste vous féliciter, une des danseuses m'a indiqué votre loge et je n'ai pas pu résister."

Marquant une pause, je reprend.

"Je m'appelle Harvey Flynn, et vous ? vous avez un nom je suppose."
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Gia S. Williams
Gia S. Williams
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this [Harvey]   Sweet dreams are made of this [Harvey] EmptySam 3 Nov - 15:45

    L’arrivée impromptue d’admirateurs était monnaie courante dans la loge de Gia. Elle était habituée à accueillir d’un geste froid les hommes qui bafouillaient en sa présence et les renvoyer dans les cordes. Aucun homme ne l’intéresse particulièrement. Pourtant, elle a eu nombre d’amants qui l’ont pleinement satisfaite. Mais elle ne s’attache à aucun. Certains ont la chance d’être plus adroits que les autres et elle renouvelle alors l’expérience avec eux pendant quelques temps jusqu’à ce qu’elle se lasse. L’amour, c’est pour les enfants. Elle n’aime personne. Le désir, elle sait pertinemment ce que c’est, elle le provoque chaque soir lorsqu’elle est en scène. Elle joue avec, l’attise, le repousse et l’enflamme.

    Naturellement, Gia contemple l’inconnu, se demandant quelle attitude adopter. Il n’a absolument rien de comparable avec les hommes qui entrent dans sa loge. Ils sont bredouillants et confus de la déranger, lui semble comme chez lui. Ils s’excusent de la déranger, lui a juste assuré vouloir la féliciter. Non, ce petit air assuré n’a rien de commun avec les balourds sans cervelle qui l’abordent. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle ne le renvoie pas dans les cordes et ne lui ordonne-t-elle pas de quitter sa loge. Elle observe les traits fins de son visage dans le miroir et soudain, se demande si la soirée ne risque pas d’être plus intéressante s’il reste là. Ce n’est que de la chair fraiche, nouvelle, voila pourquoi cela l’attire. Le plaisir de la nouveauté, rien de plus. Et quel mal y a-t-il à s’amuser ? La vie est suffisamment morne comme cela pour ne pas détourner le visage d’une occasion de passer du bon temps. Gia n’est pas stupide. Chaque homme qui pousse la porte de sa loge a la même idée en tête la concernant. Certains repartent bredouilles, d’autres n’en croient pas leurs yeux de bénéficier de ses faveurs. Faveurs qu’ils pensent acquises mais qui ne durent qu’un temps, toujours court. Cet homme, qui dit s’appeler Harvey en lui demandant son nom, ne fera pas exception à la règle, du moins le croit-elle à cet instant.

    Il a posé sa main sur le dossier de sa chaise et sa présence lui plait. Un doux parfum d’après-rasage parvient à ses narines. Il a quelque chose de particulier, sans qu’elle sache quoi. Elle lui adresse un fin sourire.

    Je vous remercie. C’est fort aimable à vous.

    L’homme la dévisage, son regard glissant sans aucune retenue sur l’ensemble de son corps. Un frisson lui parcoure le bas du dos mais elle se maîtrise et n’en montre rien. Il est bien sûr de lui. Certes, il est très bel homme.

    Enchantée, Harvey. Je m’appelle Gia Williams.

    Elle se lève et se retourne face à lui. Elle plonge son regard dans celui de son troublant interlocuteur. Son sourire moqueur est toujours accroché à son visage. Des images lui viennent en tête, notamment de corps entrelacés. Son sourire s’accentue. Elle se rapproche de lui et s’arrête à quelques millimètres de son visage.
    Vous venez de me féliciter et je vous en remercie. Si vous êtes encore là, c’est que vous avez autre chose en tête, n’est-ce pas ?

    Elle tourne autour de lui, son regard glissant sur son dos, sur ses fesses. Elle tourne autour de lui comme un prédateur autour de sa proie, le chat autour d’une souris avec laquelle il s’amuse avant de la dévorer. Elle s’éloigne et ferme la porte de la loge avant d’activer le verrou. Se retournant face à lui, le dos appuyé contre la porte à présent fermée, elle demande d’un ton chaud :

    Qu’avez-vous en tête, Harvey ?
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